26.1.2023 – Rétrospective

A l’occasion du 60ème anniversaire du Traité de l’Elysée signé le 22 janvier 1963 entre la France et l’Allemagne, l’association franco-allemande de Ratisbonne a invité le professeur Jochen Mecke pour une conférence intitulée « Traité d’amitié franco-allemand – un coup de chance » à la Weinschenkvilla de Ratisbonne. Dans une salle de conférence affichant complet, le professeur Mecke a expliqué cette période de manière très détaillée et claire.
Tout d’abord, il a été mentionné que, bien que les relations entre les chefs d’État actuels, le chancelier Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron semblassent difficiles et peu amicales, le gouvernement fédéral allemand n’a pas manqué de se rendre en bloc à Paris le jour de l’anniversaire de la signature du traité pour participer aux festivités et faire une déclaration commune à la fin.
S’ensuivit une description détaillée de la genèse du traité, les fameuses images du président de l’époque, Charles de Gaulle, et du chancelier allemand, Konrad Adenauer, signant le traité et exprimant ensuite de manière très équivoque leur estime mutuelle.
Parmi les autres couples présidentiels, il a cité Helmut Schmidt et Giscard d’Estaing, liés par une grande amitié politique, François Mitterrand et Helmut Kohl, dont on se rappelle le grand geste main dans la main à Verdun, mais aussi les défis de la réunification allemande, et Angela Merkel, qui a travaillé avec quatre présidents français au cours de son mandat. Aussi grandes qu’aient été et que soient les différences politiques, l’objectif prioritaire est le « plus jamais de guerre en Europe », surtout entre la France et l’Allemagne, et l’égalité de traitement des intérêts économiques en Europe.
Outre les aspects politiques, il a également été souligné qu’il existe de très grandes différences dans les relations humaines, dans la vie quotidienne et dans la culture. Néanmoins, des études ont démontré que les Allemands et les Français sont ceux qui s’entendent le mieux en Europe.
L’ambiance entre Français et Allemands n’aurait pas pu être meilleure lors de l’apéritif qui a suivi, avec des galettes des rois préparées par Claire Raymond.

Avec nos meilleures salutations

Cordialement

Ulrike Helbig, DFG Schriftführerin – Secrétaire DFG